Le potimarron martien se prononce Kabucha (1/2)

J’ai trouvé chez Naturalia une espèce de potimarron que je ne connaissais pas jusqu’à samedi : un joli potimarron vert bronze (« provenance Italie », disait l’étiquette). Ni une ni deux, en pensant à Miss Lulu, je l’embarque pour expertise, parce que des comme ça, je n’en avais jamais
vu. (vous commencez à connaître mon amour de la courge…) !

Dans le prochain post, ce potimarron sera partiellement déshabillé

Arrivée à la maison, j’ai voulu jouer à la botaniste, mais je n’ai pas trouvé grand chose en cherchant du « potimarron vert » ; cela m’a emmenée sur la piste du « potiron Hokkaïdo » grâce à cette magnifique galerie de courges (non, je ne parle pas d’une vieille photo de classe).
Damned, « Hokkaïdo » ??? Ce serait donc originaire du Japon… Munie de ce mince indice, j’ai finalement trouvé le fin mot de l’histoire dans mon livre de cuisine japonaise (je ne l’ouvre pas très souvent, mais jusqu’ici à chaque fois que j’avais une interrogation sur un ingrédient, il avait toujours la réponse) importé des Etats-Unis :

« Potimarron vert » se dit kobusha, kobucha, kabucha ou kabusha, selon les transcriptions ! Elémentaire, mon cher Pumpkin !

« Also known as Hokkaido or Japanese Pumpkin, the kabucha (ka-BOO-cha) pumpkin
looks like a mottled, dark green pumpkin and has the highest sugar content of any squash. It is similar to buttercup squash but has a drier texture that crumbles if overcooked. The skin is also edible. Prepare kabucha like any winter squash. For a nutritious and naturally sweet pie try replacing pumpkin with kabucha. According to macrobiotic usage, the naturally sweet properties of kabucha make it a medicinal food for people with blood sugar irregularities. When cooked with aduki beans and kombu seaweed, it is said to be healing to the pancreas and the kidneys. »

Pour les recettes, j’ai conservé le conseil astucieux de conserver partiellement du moins sa belle enveloppe verte.

Maintenant que je sais à peu près ce que c’est, qu’en faire, qui changerait de mes habitudes potimarronesque ?

Il paraît que le tempura de kabucha est un délice, mais je n’ai guère envie de fritures en ce moment.

Elle peut se préparer en dessert (par exemple avec du lait de coco et du sucre, à la manière thaie), mais là non plus, pas envie de sucré…

J’ai fini par opter pour une soupe aux accents japonais marqués : la suite bientôt ! Courge-suspense…

Conclusion de l’enquête : un plein cageot de kabucha a été signalé par mon meilleur informateur dans une épicerie coréenne-japonaise du 2ème arrondissement…

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