Mamia mia !

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Qu’est-ce que j’en avais entendu parler, de la mamia ! Cité à l’envie par Alain Ducasse dans ses recettes, mentionné par les chefs du Sud-Ouest, ce n’est qu’en le trouvant par hasard à la carte d’un restaurant que je me suis dit que l’occasion était trop belle pour ne pas la goûter. La compagnie était bonne, l’axoa parfaite, et croiser au moment du dessert ce mythique caillé de brebis me sembla de bon augure.

Enfin, j’allais pouvoir goûter à cette fameuse mamia sans faire 6h de train…

Je n’ai pas été déçue du tout : escorté de miel ou de confiture de cerises noires, ce caillé de lait frais de brebis (attention, ce n’est pas un yaourt !),  est frais, pas du tout acide, généreusement riche sans être crémeux. La consistance d’une panna cotta idéale, le sucre en moins, et le parfum discret et herbacé du lait de brebis. C’est le petit-déjeuner que je rêverai d’avoir tous les matins dans mon frigo. Avis aux importateurs du Pays Basque, je crois que je serai capable de traverser Paris pour en faire le plein. Voire même, de prendre le train.

Le Volant Basque

13 Rue Béatrix Dussane
75015 Paris

PS : j’ai eu le plaisir de répondre aux questions de L’Express Styles. Vous y découvrirez quelques secrets de fabrication…
Merci à Anaïs Giroux.

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