Purple rain : chou-rave Azur Star et radis géant rose et blanc

 

Pour finir la série consacrée aux Légumes de Joël il reste au fond du panier un chou-rave violet foncé et deux gros radis blanc tout ronds.

Le chou-rave, dans le bouquin, c’est Alain Pégouret qui se le farcit (oui, ça peut aussi se farcir), ça donne : « Chou fleur Azur Star et son suc en émulsion de fleurette et zeste de citron vert, écrevisses aux saveurs aromatiques ».
Diantre, c’est pas du surimi ça.
En gros, si je résume très vite une bien belle recette de chef, le chou-rave est fait en coulis. Bon.
D’habitude, le chou-rave, légume chéri (se conserve longtemps, se mange cru, cuit, au wok, dans une soupe…), j’en fais un peu ce qui me passe par la tête et le couteau. Mais là, son violet foncé, assorti à une bonne partie de ma garde-robe, m’intimide et me fait fantasmer ; je rêve pétales délicats, mile-feuilles évanescents…

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Au déshabillage au rasoir à légumes, immense déception : à l’intérieur, le chou-rave s’avère tout ce qu’il y a de plus… classique, vert d’eau très joli mais tout à fait comme mon chou-rave commun. Ca m’a sévèrement dépitée… et mon chou-rave a fini comme d’hab’, moitié en crudités, moitié dans la soupe. N’est pas Seguret qui veut.

Quant au radis, une fois pelé, il est beau comme un éventail japonais déplié. Blanc avec un coeur rose fuschia. J’avais envie d’en faire un mille-feuille, mais franchement… pas eu le temps. Alors, juste en rondelles, enroulé dans des tranches de coppa, son amertume allégeait le gras fondant en bouche de la charcuterie. Un était très piquant, l’autre très doux, surprenant. Un radis pour changer du radis, moi qui n’en suit pas une grande amatrice y ait trouvé mon bonheur, et les dégustatrices aimèrent son aspect assorti à leur joli vernis à ongles Chanel.

Les légumes de Joël, c’est donc bon, facile, pas cher, et toujours drôle à cuisiner : des végétaux à surprises !

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