La petite épicerie du fait maison, mon nouveau livre

Couv PETiT_EPICERIE_COUV_okJ’ai semé depuis plusieurs mois sur Twitter et sur Instagram de nombreuses allusions et photos à moultes recettes dont il ne fut jamais question ici…

Et pour cause, cela fait un sacré moment que je mijote cette petite épicerie du fait maison "/ qui vous propose 80 recettes de produits tout simples, mais tout bons, car faits maison (je sais, je me répète). Déjà il y a longtemps je faisais de la Danette, puis des yaourts, du fromage blanc, de la guimauve… il suffisait de continuer sur la lancée et de parcourir les placards de la maison et les rayons du supermarché.

À l’heure du petit déjeuner, c’est le muesli, les briochettes aux pépites de chocolat mais aussi le chocolat en poudre (si si, un bocal magique à faire avec son robot !), voire son lait concentré si l’expérience vous amuse (mon conseil : le lait en poudre est votre ami). Pour le déjeuner, le poulet pané va renvoyer les nuggets aux oubliettes, le ketchup maison va même plaire à votre mère (expérience concluante avec la mienne en tous cas), pizza ou quiche seront vite faits… assez bien faits. Finissez avec un petit-suisse (nature ou choco), une marronette (dont vous aviez déjà un aperçu recyclé dans cette recette). À l’heure du goûter, forcément, les biscuits nappés de chocolat débarquent en nombre : barquettes, dinos (oui, les emporte-pièces sur la photo sont bien ceux-là), petit beurre, arrosé d’un peu de vraie grenadine ou d’authentique limonade (attention, geyser). Pour les glaces, je crois que la meilleure idée est d’avoir bricolé un Viennetta maison. Avec juste de la glace vanille, du chocolat et du papier sulfurisé (et un soupçon de patience).
Et l’apéro ? Feuilletés au fromage croustillants, triangles au pavot, pop-corn (tiens, les sachets jolis de My Sweet Boutique !)… L’embarras du choix !

C’est du bricolage maison, des classiques que l’industrie agro-alimentaire s’est approprié ou parfois a crée, et les (re)faire à la maison. Les étiquettes m’ont réservé bien des surprises : parfois, les compositions changent en cours d’année… et pas toujours pour le bien.
Je savais bien que j’allais croiser trop souvent le sirop de glucose-fructose, qui n’a pas exactement  le même rendu que le sucre. Au pire, j’ai toléré l’ajout d’un peu de miel, comme assouplissant de texture « naturel » riche en glucose. De très nombreux biscuits ne contiennent pas d’oeuf, et se reposent sur l’huile (le plus souvent de palme) pour obtenir ce croustillant qui nous rend accro. En utilisant de l’huile (colza ou tournesol), parfois du beurre, parfois les deux, les armes ne sont pas égales… J’ai choisi de rester au plus proche possible des étiquettes, en les « cleanant ». Ainsi, le Prince contient bien (un peu) de farine de seigle. J’ai mis de la Maïzéna lorsque de l’amidon de maïs était indiqué dans la composition. Je n’ai pas oublié le sel, toujours présent, ni la levure chimique, presque toujours présente comme agent de texture, même dans les gâteaux qui nous semblent bien plats. Néanmoins, j’ai renoncé à mélanger de l’huile et du chocolat en poudre pour fourrer des gâteaux, cela a été ma limite… et j’ai quand même choisi une technique de ganache qui ma foi, marche pas mal !

Vous pouvez aussi vous reposer sur l’exactitude des mesures : la règle graduée est rangée dans le tiroir des ustensiles. Je peux vous dire les yeux fermés qu’un biscuit Prince nécessite un emporte-pièce de 7,5 cm, qu’un Mikado mesure 13 cm (mazette), et qu’un Bounty c’est pas bien grand (2 cm de large, 6 cm de long).
Mes silpats sont devenus mes meilleurs amis (indispensable pour étaler des pâtes souvent fragiles), tout comme la roulette à pizza qui coupe bien, régulier et fin. Et le minuteur de mon téléphone pour vérifier les temps de cuisson (juste vital). Le tout en prenant des photos rapides du rendu final pour faciliter le suivi (si vous êtes curieux, quelques photos du making of prises… sur la machine à laver, cuisine parisienne oblige !)

Je peux aussi vous révéler le meilleur truc pour des coques de chocolat craquantes sur vos biscuits maison, sans passer par la case tempérage : passer les biscuits 30 min au congélateur, plongez-les dans le chocolat bien chaud… et par la magie du contraste des température et la rapidité de la cristallisation ainsi opérée, effet coque assuré !

Au final, j’ai testé 120 recettes, il en reste environ 80 dans l’ouvrage, et vous allez voir passer ici quelques rescapés dans les jours prochains…

Bonus : après avoir fait vos confitures, moutarde, limonade et autres délices maison, vous allez adorer utiliser les étiquettes fournies dans l’ouvrage. Le seul truc non fourni, c’est les courses et la vaisselle, mais je vous fais sacrément confiance.

Merci à Solar pour sa confiance, à Sophie Dupuis-Gaulier d’avoir stylisé cet ouvrage et à Guillaume Czerw pour les photos.

La petite épicerie du fait maison
Solar
19,9 euros

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