Un fruit qui porte bien son nom, le ugli.

Chéri m’a ramené du marchand de légumes un agrume inconnu pour tous deux.
Rond, un peu cabossé, vert teinté de jaune, assez lourd, d’une taille entre l’orange et le pamplemousse.

Heureusement, grâce à l’étiquette, nous apprîmes qu’il s’agissait d’un ugli, nom fort ingénieux car faut bien le dire… c’est pas très beau :

Son site officiel -très classe, un fruit avec son propre site web!- nous a donc informé qu’il était originaire de Jamaïque.
En terme de marketing, c’est exceptionnel, un fruit avec une baseline : « The Affliction is only Skin Deep so the Beauty is in the Eating « 

A l’intérieur, c’est tout de suite plus joli : orange pâle, contrastant avec le vert.

Ouf ! Ce qu’il fait à l’intérieur ne se voit pas à l’extérieur !

Il serait un hybride de tangerine, d’orange et de pomelo. J’en ai trouvé la mention dans le dernier numéro de Elle à Table. Son
avantage : il se pèle plus que facilement et permet de réaliser de
superbes quartiers de fruits, des suprêmes brillants comme de petits
morceaux d’ambre.

Au goût, c’est doux, sucré, une note principalement d’orange, avec quelques accents plus musclés de pamplemousse. Assez juteux. Nous l’avons mangé en dessert, tout simplement ; mais il semble parfait à accomoder pour toutes vos recettes habituelles de pamplemousse ou d’orange.

Un agrume pop dans ses couleurs, rasta dans ses origines, swingant dans ses saveurs : à essayer par curiosité si vous en croisez.

NB
: Pour les Parisiens, un arrivage d’uglis a été signalée ce matin en
bas de la rue des Martyrs, juste à l’arrière de l’église
Notre-Dame-de-Lorette !


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