Eat in Paris, volume 1 : restaurants romantiques à Paris

Une fois n’est pas coutume, en regardant mes stats, j’ai pioché une requête qui m’a fait me souvenir que la Saint Valentin, c’est lundi : quelqu’un a cherché « restaurant romantique à Paris »… et est tombé ici…


Ma foi, j’ai envie d’aider ce jeune amoureux ou cette jolie amante… Plutôt que de vous proposer mes recettes coquines (… avez-vous remarqué la fréquente utilisation d’épices dans mes recettes ?…) je vous propose quelques lieux intimes (en espérant qu’ils ne soient pas tous déjà pleins) :

Pour les Valentins et les Valentines gourmands :


– Le 1er étage du Bouillon Racine : cuisine belge mais revisitée d’éclats modernes. Oubliez le cliché du waterzoi lourdingue ! Le lieu est un authentique Bouillon 1900, un écrin vert pâle délicieux. Quand le crépuscule tombe, éclairage aux chandelles très flatteur, piano-jazz en fond sonore… Tout pour emballer dans le bon goût !
Pour les garçons, cuisine à la bière ; pour tous, des saveurs subtilement épicées ; enfin, le café liégois, servi à la cruche, est…le meilleur de Paris (et je pèse mes mots : j’adore les desserts au café à la seule et unique condition qu’ils ne soient pas trop sucrés). Je recommande leurs variations légères sur le waterzoi, les crevettes, le travers de porc… Ah, la délicatesse des cuissons, et le plaisir du lieu !
Comptez dans les 50 Ã 70 euros par personne (vin compris).
Bouillon Racine, 3 rue Racine 75006 Paris. 01 44 32 15 60
Métro : Odéon
Consultez également leur site pour vous faire une idée : http://www.bouillon-racine.com/

Dell’Orto, déjà  Ã©voqué dans ces colonnes…A la fin de la soirée, vous lui parlerez italien comme Kevin Kline dans Un poisson nommé Wanda !

Angl’Opéra, pour son service délicat, son happy hour au bar, ses banquettes moelleuses… et bien sûr pour Gilles Choukroun ( le Café des Délices dans le VIème), qui s’y déchaîne pour un prix réellement raisonnable vu l’inventivité.
C’est vraiment Ducros qui se décarcasse niveau épices et mélanges, et ça vaut largement le coup de langue. Petit conseil : en entrée, prenez la crème brûlée de foie gras et partagez-la : c’est une entrée délicieuse mais un peu copieuse si vous avez envie de goûter une entrée, un plat et un dessert. J’y ai trouvé les entrées et les plats parfaits, les desserts un petit cran en-dessous… mais quand on déguste de l’exquis en début de repas, on a tendance à être aussi exigeant sur la fin !
Note pour moi : cela méritera un post à part, parce que 2 déjeuners et 1 dîner ne m’ont pas suffi, cela me fera un pretexte pour y retourner !
Sans être vulgaire, ce restaurant est le restaurant de l’Hôtel Edouard-VII : vous pouvez monter directement l’escalier pour y finir la nuit en douce compagnie.
Angl’Opera, 39 avenue de l’Opéra, 01 42 61 86 25
Métro : Pyramides
De 45 Ã 65 euros par personne.

Pour les Valentines à la recherche d’un chouette spot pour mettre l’Homme dans leur poche :
– Le Baratin. Il paraît que parfois Pierre Hermé et FEG sa femme vont y dîner, c’est dire…
C’est avant tout un super bar à vins où il faut accepter de se laisser guider par le patron. Des petits crus délicieux et inconnus vous régaleront.
Quant à la cuisine, elle est fraîche, légère avec des légumes de Joël Thébault, réinterprétant des classiques français d’une main féminine et originale.
Ne ratez pas le gâteau au chocolat JUBILATOIRE.
L’endroit est simple, bistrotier, pas trop romantique mais saura montrer que vous êtes une charmante femme de goût…au palais exercé.Le seul risque : trop boire n’assure pas les nuits coquines…
Un grand merci à Iana et Thierry de nous avoir fait découvrir ce repère (oui, bon, ça fait un peu spécial dédicace à la Thierry Roland, mais ça fait du bien de remercier les copains, puisque j’aurais jamais un Oscar me permettant de le faire sur scène…)

Le Baratin, 3 rue Jouy Rouve – 75020 Paris -01 43 49 39 70
Métro : Pyrénées, Belleville
Addition : selon votre consommation de vin…



– Le Velly. Excellente bistro, pas trop ruineux . Produits frais du marché bien troussés : j’y ai dégusté de formidables beignets de salsifis frais (denrée très très rare!) et un onglet de veau d’une tendreté incomparable. A noter : des blanquettes de poisson à la vanille bien parfumées, des classiques bistrotiers remusclés (oeuf cocotte au foie gras assez épicé) et une ardoise qui change tout le temps.
Pour plus de calme et une ambiance moins proche des cuisines, demandez une table au 1er étage.
Le Velly – 52 rue Lamartine – 75009 Paris –  01 48 78 60 05
Métro : Notre Dame de Lorette


Il va de soi qu’une réservation s’impose pour tous ces lieux, foncez donc lundi matin sur votre téléphone !

Et la Saint Valentin, ce n’est qu’une fois dans l’année, moi, je préfère avoir de l’amour tous les jours… Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !

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