La quête éternelle du banana bread

Avoir la banane n’est pas trop habituel chez moi. Il faut dire qu’au bureau, on dit plutôt « avoir la pêche » (la banane ne cotisant pas chez nous). Néanmoins, c’est là que j’ai appris que la différence majeure de consommation entre une famille sans enfant et avec, c’était… les bananes !
Je l’ai en effet vite constaté avec Virgile qui a une époque réclamait « bannnnaaaaaaaaaanne » dans son sommeil vers 3h du mat’ (ça s’est arrangé, je vous rassure, maintenant, il nous réclame très sérieusement des « pomates » au petit déj’, j’ai même des blogueuses témoins). Les bananes sont donc arrivées dans notre compotier et par périodes, elles ne l’intéressent plus et noircissent, peinardes.

Juste bonnes à faire mûrir les avocats d’à côté, par la magie de leurs émissions… Jusqu’à l’heure où je me décide à les écrabouiller et à en faire muffins et autres cakes.

J’ai usé un certain nombre de recettes de banana bread, voire de banana cake, celle de Pascale est parfaite , mais en bonne food victim, je ne résiste pas à de nouveaux tests.

Surtout quand vous saurez que c’est LA recette d’une des pâtisseries préférées de Trish Deseine –au point d’y donner ses interviews, on ne peut le rater sur la photo !- et d’un repère absolu de branchitude, en face de l’Hôtel Amour. Clotilde est une grande fan, Cléa y a succombé aussi. Statistiquement, vous avez donc de grande chance de rencontrer des food people là bas, c’est tout dire.

Chez Rose Bakery, les gâteaux sont très bons, en effet, et assez chers. Il faut dire que tout ou presque est bio. Je dirai qu’hélas, le sourire et l’amabilité sont en plus -ça me semble pourtant une source d’énergie parfaitement renouvelable.

La chair est faible, surtout sucrée : parfois je craque pour une part de lemon cake sans gluten, à la farine de maïs et de riz. C’est en achetant le livre officiel de Rose Bakery(uniquement en vente … aux Etats-Unis et dans leur boutique, en ligne aussi bien évidemment) que j’ai compris pourquoi : 350 g de beurre, c’est sûr, c’est moelleux. Tout en anglais -fait rare et appréciable, les mesures sont indiquées en grammes ET en cups- , le livre permet de refaire chez soi les spécialités du lieu. Et de les servir… avec le sourire. Pour changer.

Les amatrices de lait ribot (de plus en plus d’adepte, la mode est lancée, ribot will rule the world !) apprécieront son renfort pour les aider à finir une bouteille entamée.

ROSE BAKERY’S BANANA CAKE librement traduite de Breakfast, lunch, tea, éditions Phaidon
150 g de beurre pommade
180 g de sucre semoule (j’ai utilisé du muscovado)
3 oeufs bio
350 g de banane écrasée (soit 3 à 4)
110 ml de lait ribot (à défaut, un mélange de lait et de yaourt entier nature)
1 cuillère à café bombée de bicarbonate de soude
1/2 cuillère à café de sel
350 g de farine T80

Préchauffer le four à 180°C. B
eurrer et fariner un moule -à cake ou carré (dans mon vice, je l’ai saupoudré de cacao en poudre, sympa comme tout).
Travailler ensemble le beurre et le sucre jusqu’à ce que le mélange soit crémeux.
Ajouter les oeufs un à un, en travaillant bien la pâte entre chaque.
Peler puis mixer les bananes et le lait ribot. Ajouter à la pâte.
Mélanger la farine, le sel, le bicarbonate de soude (et les noix si vous en mettez), ajouter progressivement au mélange précédent.
Verser dans le moule et glisser au four pour environ 45 mn. Laisser refroidir le gâteau dans son moule avant de le démouler.

D’autres recettes de banana bread :

Rose Bakery
46 rue des Martyrs
75009 Paris
Métro Notre-Dame-de-Lorette

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