Extracteur de jus, mon nouveau livre !

L’hiver dernier, un drôle d’appareil a fait son apparition dans ma cuisine. Surnommé « le grille-pain à cheminée » puis « l’hippopotame » par les petiots, un extracteur de jus horizontal s’est en effet posé sans bruit sur le plan de travail – pile entre le robot-pâtissier orange casimir et le personal blender sans lequel je ne peux pas vivre. Cet animal ustensile domestique est un Jazz Max, pour répondre à la question récurrente de « quel modèle choisir »  (vous verrez qu’au début de ce livre, je vous aide à choisir le modèle qui vous va :  tout est une histoire de place, de fréquence d’utilisation mais surtout, surtout, de facilité de nettoyage !).

Et très vite, tout est passé sous la vis de cet extracteur : fruits, légumes, graines germées, mais aussi noix, amandes, fines herbes… Pour les jus, si vous les aimez clairs et très vivifiants, c’est parfait, surtout si comme moi vous n’avez pas peur des jus de légumes. On commence par de la carotte, de la betterave, et puis on se retrouve à faire des essais avec des pieds de brocoli ou des cosses de petit pois. Et tout est dans le dosage… ou l’utilisation : voilà d’excellents fonds de sauce et bases de bouillon ! Et si l’on enlève le filtre de l’extracteur, vous voilà en possession d’un broyeur à vitesse lente, qui ne chauffe absolument pas les aliments.

J’ai du mal à envisager désormais mon houmous autrement réalisé qu’à l’extracteur… qui s’est avéré l’outil parfait pour réaliser des pestos et de la purée de pomme de terre -vraiment soyeuse- et même… des macarons d’Amiens à la texture hallucinante. Dernier point justifiant mon ode à la joie face à l’extracteur : sa discrétion ! Ronronronronronronronron… aucun risque de réveiller le petit dernier en vous préparant votre jus du matin.

Vous découvrirez donc dans ce nouvel ouvrage, paru à ma grande joie aux éditions La Plage,  une trentaine de recettes gourmandes pour dompter votre extracteur, du jus à la tartinade en passant par les pâtes, les glaces et les mélanges d’épices (la dukkah, certes, mais aussi le baharat, dont je suis devenue une grande fan).

Les photos de Marie Laforêt sont, à son excellente habitude, lumineuses et slurpiquement végétales… Vous vous en rendrez compte par vous-même en feuilletant quelques pages de l’ouvrage. J’espère qu’il vous plaira autant que je me suis amusée à l’écrire.

Extracteur de Jus, éditions La Plage. Textes d’Estérelle Payany, stylisme et photos de Marie Laforêt.

PS : au bout de dix ans, après trois versions successives, j’ai profité de l’été pour refaire la peinture de ce blog, vous l’aurez peut-être remarqué. J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi -qu’est-ce qu’on se sent bien dans une nouvelle robe, n’est-ce pas !- et que vous serez indulgents sur les pétouilles qui surnagent ici et là (plus que 300 images à retailler… tout va bien !). Merci à Damien Huguet, le fameux Mister Fourchette, et à Romain Pennacchio d’avoir redesigné et développé sans compter !

PS 2 : dix ans, fichtre. J’espère un jour pouvoir écrire la phrase « 20 ans après« , sans citer l’oeuvre d’Alexandre Dumas. Merci à tous ceux qui viennent errer sur ces pages malgré l’irrégularité revendiquée de publication. Merci à tous ceux que ce blog m’a permis de rencontrer : Patrick, Mayalen, Requia, Cathy, Gracianne, Estelle, Clotilde, Catherine, Pascale, Camille, Florence… Enfin, merci à mon blog de m’avoir juste changé la vie en me faisant réaliser mes rêves professionnels -et bien plus encore. Ce n’est pas un blog, c’est une baguette magique !

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