Pour un hiver réconfortant, vive les panés ! (cadeau croustillant dans ce billet)
Mais que vois-je ce matin au courrier ? Une jolie boîte m’arrive, pleine de mes exemplaires d’auteur de mon nouveau livre. Car croyez-le ou non, on découvre en général le petit dernier de nos esprits juste avant vous sur les étagères. Et c’est toujours un moment étrange de l’avoir entre les mains, en voyant d’un coup toutes les étapes se dérouler sous nos yeux et toute la gestation qu’il a fallu avant d’avoir ce simple livre entre les mains.
L’idée de ce livre, ce n’est pas moi qui l’ai eu. C’est (encore) Bricol’Boy qui a fait des siennes, en croquant l’hiver dernier dans un tonkatsu maison -je crois bien qu’on se demandait quelle était la consommation de sauce BullDog par habitant au Japon. « Et si tu faisais uniquement des recettes de panés ? Ca serait cool à tester ! » (NDLR : cette phrase ne marche pas si vous remplace le mot « panés » par « chou-fleur » ou « quinoa »).
Des panés… pas des panais comme tout le monde m’en fait la remarque… quoique ça me botte assez comme sujet à prendre à la racine… Bref, nous voilà partis à déguster des panés, et pas forcément frits ! C’est un véritable tour du monde du croustillant que nous avons effectué : nuggets de poulet (au four et aux corn-flakes), wiener schnitzel (en vf : escalopes panées à la viennoise), poisson pané aux zestes d’agrumes, cordons bleus aux champignons, saumon craquant aux crackers japonais, aubergines à l’indienne, steacks de céleri aux noix, potimarron à la marocaine… Même le sucré y est passé : litchis coco, bananes pralinées, crousti-breizh, du moment qu’on trempe et qu’on croque, on peut bien s’amuser… J’en profite pour remercier la styliste, Motoko Okuno, et le photographe, Bernard Radvaner, d’avoir réussi à faire passer le croustillant et la gourmandise des recettes !
Comme j’ai bon fond, je vous propose de gagner un exemplaire de cet ouvrage (en vente dès le 2 février, ça vous changera des crêpes pardi). Pour cela, il vous suffit d’indiquer quelle est votre recette panée préférée et surtout, de me raconter en quelle circonstance vous l’avez goûtée. Pour ma part, ce serait les arancini siciliens que l’on croquait du retour de la plage, avec leur coeur filant de mozzarella et de ragù aux petits pois… (soupir). Le goût inimitable de la panure mêlé au sel qui nous restait encore sur les lèvres…
Bref : vous avez jusqu’au 2 février pour me raconter votre souvenir de pané préféré. Que le plus drôle, vivant ou original l’emporte !
Panés – variations gourmandes, aux Editions Solar
Recettes d’Estérelle Payany
Photos de Bernard Radvaner
Stylisme de Motoko Okuno