Craquelins de Saint Malo (voyage en Bretagne, part 2)
Pour aller avec le beurre aux algues, nous avons acheté des craquelins de Saint-Malo.
Ils sont comme des chapeaux ronds, et ils sont Bretons…
Ici, ils sont en taille « mini » (canapés, toasts, comme vous le voulez…) car c’était plus facile à glisser dans le sac, normalement c’est un grand toast rond et creux. On attribue l’origine du mot craquelin au mot néerlandais « crakelinc », qui signifie « biscuit sec, craquant sous la dent ».
Le craquelin -vieux de plusieurs siècles- se rattache à la tradition des pâtes échaudées. Une échaudée, c’est une pâte de type pâte à pain qui est plongée dans l’eau chaude afin de modifier sa texture (le résultat est en général une croûte brillante légèrement caoutchouteuse).
Cette grande famille a deux stars que j’apprécie particulièrement : le bretzel et le bagel. A la différence de ces deux-là , le craquelin, après son plongeon dans l’eau bouillante, séjourne pendant 2 h dans l’eau froide où il finit de gonfler. Il est ensuite cuit 10 mn à 300°C (je vais avoir du mal avec mon four tiens…).
Ah… (soupir)… (disgression)… j’adore faire des bagels, avec du cream cheese et du saumon… (soupir)… c’est un truc capable de me faire lever à 8h un dimanche matin pour préparer la pâte afin qu’elle soit bien levée pour le brunch de 13h… (soupir)… mais je m’éloigne… (c’est sûr cet hiver vous en aurez une fournée).
A la dégustation, le craquelin est tout léger, avec une consistance de… polystyrène expansé, assez croquant et à vrai dire sans beaucoup de goût. C’est sa texture qui change des biscottes et surtout sa forme concave, bien ergonomique à remplir.
J’ai cherché quelques recettes sur le net, mais sans grand succès à dire vrai. Si quelqu’un en a déjà fait… ça m’intéresse ! S’il me prête un four à 300°… ça aiderait…
Pour tout savoir sur le craquelin de Saint-Malo