Il est revenu, le temps des cerises
Ce n’est pas un appel à la Révolution, un hommage à la Commune ou une incitation à voter oui ou non pour le Référendum sur la Constitution Européenne (je dis juste : allez voter).
C’est juste le constat d’un week-end en Provence : nous avons pu manger les premières cerises cueillies sur l’arbre. Elles étaient d’une brillance incroyable, on aurait dit qu’elles étaient en cire tant elles étincelaient au soleil :
Au passage, les mains sont celles de mon grand frère, très heureux de se voir citer ici je pense :-))
Pas de recettes, pas d’artifice : laissez-les juste un peu refroidir à l’ombre, passez sous un jet d’eau fraîche, croquez, crachez.
Il n’est pas interdit de faire des batailles de noyau ni de se les mettre en boucles d’oreille.
Pas de merles moqueurs à l’horizon mais des moustiques à la pelle, si gros qu’ils étaient presque immatriculés, comme on dit de par chez moi.
Allez, regardez la photo, puis fermez les yeux, faites un voeu : vous venez de manger vos premières cerises du printemps.
PS : joyeux anniversaire Fanny, puisque tu es réputée être arrivée en même temps que les premières cerises, cela permet de penser à toi à chaque fois que nous dégustons les toutes premières.