Jamon mi amor

Je n’aimais pas trop le jambon cru… qui pour moi était italien. Jusqu’à ce que je découvre, il y a 3 ans, le jambon cru espagnol : olalalalala, revelacion ! Faut dire qu’un tour à Trevelez, élégamment surnommée Jamon City, vaut tous les baptême de cochonailles. C’est un tout petit village des Alpujarras, pas très loin de Grenade, et c’est non seulement le village le plus haut d’Espagne, mais un haut lieu du séchage de jambon. Il y en a partout, qui pendent à toutes les maisons ! Le plus difficile a été de dénicher du pain pour savourer nos emplettes de jambon.

Depuis, c’est la chasse au bellota, le trafic de pata negra avec les copains lorsqu’ils vont en Espagne, et l’achat de quelques lanières d’or de cochon en guise de célébration (on trouve toujours quelque chose à fêter quand on a envie d’une bonne chose).

En Espagne, le jambon ou le lomo est souvent servi avec du pain frotté de tomates, d’ail et d’huile d’olive. Je n’avais jamais vraiment réussi à reproduire le goût de cette pâte parfumée qui exhale superbement les saveurs du jamon.

Et au Lafayette Gourmet, au stand Jabugo Iberico (damned, quand font-ils une carte de fidelité ou des soldes ceux-là…) j’avise jeudi un petit pot tout gracieux, un peu graisseux aussi : une pot d’écrasé de tomates à l’huile d’olive et à l’ail !

3,5 euros l’Espagne en bocal

Testé et approuvé pour se croire dans la minute en pleine Andalousie…

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