10 révélations culinaires
Plus personne ne m’invite à répondre aux questionnaires, vu que j’ai oublié d’en répondre à un gentil paquet (désolée Mercotte), alors tant pis, je vous inflige quand même mes réponses… parce que j’ai bien rigolé en vous le préparant !
1. Enfant, mon plat
préféré était les coquillettes froides arrosées de lait froid, le tout bien salé. Dans un bol. Ma mère m’en avait même fait des Tupperware quand on partait en pique-nique.
2. J’adore les pâtes alphabet, j’ai choisi ça pour faire le bandeau d’Ester Kitchen juste pour pouvoir en remanger. Ca doit concilier mon amour des pâtes et de la littérature.
Et depuis des années, une question me taraude : comment font les enfants japonais ? et les enfants grecs ? Existe-t-il des pâtes avec leurs alphabets respectifs ? Peuvent-ils écrire leur prénom sur le bord de l’assiette, le temps que le bouillon refroidisse ?
Celui qui m’apportera la preuve par l’image de cette angoissante question gagne mes oeuvres complètes, ma reconnaissance éternelle, et un paquet de pâtes alphabet latin.
3. Depuis 6 mois, je mange entre une demi à une plaque de chocolat par jour, et je ne grossis pas (enfin, je ne maigris pas non plus) parce que j’allaite Virgile. Donc, je me dis que si je continue, ça me fait un très bon prétexte pour continuer à manger du chocolat sans complexe. Donc, acte (devinez ce que je suis en train de manger en écrivant ce message, einh ?)
4. Ca fait un an que je n’ai presque pas bu d’alcool
(sauf un très très bon verre, un soir très tard, après la naissance de Junior, entre deux de ses miam-miam) , et je me dis qu’il faut que j’arrête (de produire du lait),
ça me ferait un très bon prétexte pour déboucher certaines bouteilles (je pense aux Gaillac de Robert Plageole qui m’attendent). Lait ou vin, faut choisir, y’a des moments où c’est difficile, le PNNS ne parle pas de ça, pourtant, un verre de vin rouge, c’est bon pour la santé !
5. Je ne mange pas de fromage bleu : il y a de la moisissure dedans, et bon, la pénicilline, c’est bon quand on est malade. Et je suis pas malade, et en plus, CA PUE VRAIMENT !!!
6. Je mange l’Ovomaltine à la petite cuillère. Mais ça assèche la bouche quand même.
7. Je n’ai pas encore lu tous les livres de cuisine que j’ai chez moi. Mais je désespère pas.
8. Quand je visite une ville étrangère, j’ai un pif terrible pour trouver la super pâtisserie. D’accord, commencer le guide en lisant les pages restos et boutiques, ça doit développer l’instinct.
9. Parfois dans mes livres, je recours à des aliments que je n’aime pas, parce que j’imagine que cela doit aller bien ensemble. Donc, j’écris et je réalise des recettes que je suis incapable de goûter (parfois, une bouchée, mais guère plus). C’est donc Bricol’Boy qui, avec amour, gentillesse et patience, se colle au test qui tue. Ca marche souvent dans le bon sens, il a ainsi validé : la tarte endives-camembert, le gratin de Butternut à la fourme d’Ambert, la confiture de potimarron à la cardamome et au vin blanc, le soufflé roquefort poires, et je vous en passe… Partant du principe que nous n’avons pas tous les mêmes goûts, ça me force à sortir de mon pré carré, et travailler un produit qu’on aime pas, ma foi, cela me semble une bonne école. Je me suis même mis à manger un peu des endives cuites, chose qui ne m’était pas arrivée depuis 10 ans.
10. J’ai un autographe de Jean-François Piège (le chef étoilé du Crillon) dans mon salon. C’est grave Docteur ?
Je passe juste le relais à la Serial Cooker de Cuisine et Compagnie, parce que j’ai vu qu’elle n’y avait pas répondu, parce que son blog me fait pleurer de rire, bonne raison pour ne pas mettre de mascara le matin.