Pour un bon coulis de tomate, suivez la pointe de la pendelotte !
Petite, charnue, sucrée, à la chair ferme, parfaite pour sécher et pour mouliner en coulis, voici venue la star de la fin d’été, mon coup de coeur tomatesque de cette année, la jolie tomate pendelotte !
Ici, ce sont celles du Domaine de Meauvejane, dont on trouve les productions sur le marché de Saint Mitre les Remparts et dans quelques paniers des Bouches-du-Rhône. Pas très grosse, avec sa pointe en virgule, la cuisson la rend encore plus savoureuse.
Il a fallu quand même se battre avec les enfants pour qu’ils m’en laissent, parce qu’ils adorent la croquer crue par le petit bout et siphonner délicatement tout son jus et ses graines avant d’attaquer sa pulpe. « C’est un peu comme du caviar de tomates, Maman« . J’ai des poètes tomatophiles de par chez moi. ..
La pendelotte m’a fait forcément penser à la divine pomodorino del piennolo, dont j’avais ramené un bocal après l’avoir croquée au Salon du Goût de Turin l’année dernière.
Vous trouverez d’ailleurs dans le Régal en kiosque actuellement un petit article sur les produits phares de l’épicerie italienne, dont ces petites tomates pointues poussant sur les flancs du Vésuve font partie pour moi.
C’est de loin la Rolls de la tomate en conserve, qu’on peut servir sans honte sur une bruschetta, ou cuisiner de façon plus sophistiquée, piquées dans une focaccia. Les heureux parisiens en trouveront de délicieux bocaux chez RAP, l’une des meilleures épiceries italiennes de la capitale, où Alessandra ne propose dans sa mini-boutique que la fine fleur des délices italiens, sourire et conseils avisés inclus.
Si d’aventure vous en trouvez des fraîches, faites-moi signe : je rêve d’en croquer à nouveau…