De l’épeautre en général, du petit épeautre en particulier (et mon dernier livre à gagner)

Quand j’étais petite, ma mère me parlait de la « soupe à l’épeautre » de Madame P. (la dame qui parfois nous gardait après l’école ou le soir) avec des frémissements et des trémolos d’horreur dans la voix. Bien des années plus tard, croquant dans un biscuit à la farine de petit épeautre de chez André Boyer à Sault, je me suis régalée, ce qui ne m’avait rendu cette sympathique céréale que plus énigmatique… et délicieuse. Ensuite, j’en ai régulièrement cuisiné (ce risotto petit épeautre-potimarron date déjà de 2004…et cette salade épeautre-haricots-pétoncles que j’ai failli oublier ! )… puis  j’ai fini par comprendre pourquoi ma mère n’aimait pas cela. Tout simplement parce que la soupe provençale en question contient traditionnellement le haut d’un gigot d’agneau (le becquet), mets placé très haut en tête de ses détestations !

Bref, à force d’en mettre à toutes les sauces et d’en avoir souvent au menu, Bricol’Boy a soupiré « tu devrais en faire un livre« , ce qui était une fois encore une bonne idée (décidément plein de ressources ce garçon, pas que pour les étagères). Virgile a surenchéri « oh oui maman j’adore l’épeautre » (il est petit, il ne distingue pas encore les variétés, mais on y travaille) et le petit dernier s’est contenté d’un « ahbooooooon » habituel et significatif (moins net qu’en présence d’une boîte de camembert de Normandie qui demeure une grande source de joie alimentaire, brave petit).

Alors les pauvres -ou les veinards, c’est vous qui voyez- ont dû manger ces derniers mois des biscuits apéro noix-mimolette (oui, ceux qui ont été testés avec les emporte-pièces Pacman), un taboulé grenade-coriandre, une variation végétarienne de la soupe provençale au petit épeautre, des galettes de petit épeautre à la grecque, des crêpes aux deux épeautres (farine, lait et bière, la totale, un vrai délice), une tarte sablée nectarines-safran… Il y a même de quoi utiliser un reste de pain (à l’épeautre ou au petit épeautre, ne soyons pas chichiteuses sur la taille de l’épeautre) dans une tartepain tomate-mozza qui fit un tabac en pique-nique. Tiens d’ailleurs c’est la photo que je vous mets là, juste pour vous faire envie !

Dans la même collection des Toqués du Bio des Éditions La Plage (où est déjà paru Tisanes glacées), vous trouverez également les Flocons d’avoine de Clea, mais aussi  les Veggie burgers de Virginie Péan, les Gâteaux au yaourt de Céline Mennestrier, et d’autres titres signés Anne Brunner et Cécile & Christophe Berg : Extracteur de jus, Sauces salades, Cuisine au rice-cooker, Pains vapeur… (liste complète ici).

 

Allez, comme je suis joueuse, j’offre à la première personne qui me laisse en commentaire la bonne réponse à la question ci-dessous un exemplaire (dédicacé ou non) de ce sympathique petit ouvrage qui se laissera bien volontiers couvrir de tâches de sauce (signe des livres de cuisine que l’on utilise, ce qui est vraiment un compliment) :

Combien compte-t-on de variétés d’épeautre ?

Allez, à vos épis !
(PS : en cas d’ex-aequo, il y aura tirage au sort)

Le petit épeautre aux éditions La Plage
3,95 euros -le prix d’un paquet de petit épeautre, ça tombe bien !

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